dimanche 6 septembre 2015

Une merveilleuse histoire du temps

                                            Il y a les films d’un soir et les films d’une vie.

The Theory of Everything ou Une merveilleuse histoire du temps est tel que son nom l’indique. Oui, c’est une merveilleuse histoire du temps. Je dirais même celle d’un homme qui a déjoué les lois du temps, qui a déjoué la science, qui a déjoué la maladie et ne cesse de se battre. Stephen Hawking, ce génie comme on n’en trouve plus. Cet homme qui a défié tous les pronostics à son sujet. C’est aussi l’histoire d’une femme qui est longtemps restée à ses côtés, avec force et courage. Et quelle femme ! Vraiment, Jane Wilde est une femme extraordinaire. Ses sacrifices et sa force m’ont bluffée tout le long de mon visionnage.


Il n’y a pas de fausse note dans Une merveilleuse histoire du temps. Tout est esthétique. J’aime l’idée de tous ces filtres qui donnent une atmosphère unique. La façon de filmer m’a également plu. J’ai adoré ces gros plans qui apportent une douceur incroyable. C’est comme caresser un chaton, c’est tout doux. Et la musique, quelle merveille ! Elle rend chaque moment plus intense, comme pour nous rappeler que chaque seconde importe dans la vie.

Pour moi, Une merveilleuse histoire du temps fût une aventure. Celle d’une vie. Les années passent mais aucun repère temporel n’est donné. C’est ingénieux. Peu nous importe combien d’années sont gagnées, la vie c’est au jour le jour. Bien sûr, leur vie a son lot de difficultés mais si le père de Stephen défend amèrement au début du film que ce combat contre la maladie ne sera que défaite pour tous, ceci est contrebalancé par cette merveilleuse et poignante conclusion de Stephen : « Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir ». Il en est la preuve humaine.      

Le couple Felicity Jones et Eddie Redmayne m’a convaincue du début à la fin. Leur prestation est à la hauteur de mes attentes. Je les aimais déjà avant ce film mais là je dois dire qu’ils m’ont tous les deux soufflée. Particulièrement Eddie Redmayne car la tâche devait être d’autant plus difficile qu’il fallait reproduire correctement les symptômes de la maladie. Je l’ai trouvé plus vrai que nature en Stephen Hawking, bien que son joli minois ait fini par me manquer dans la deuxième moitié du film.



Que dire, pour conclure ? Eddie Redmayne, mon petit, tu es un génie !             
Et plus sérieusement, je le répète, le titre parle de lui-même. C’est un film merveilleux, qui parle de la complexité et de l’ironie du temps. Mais surtout d’un homme qui sait en parler mieux que quiconque.
C’est une vraie leçon de vie car Stephen Hawking a aujourd’hui soixante-douze ans. Ça en bouche un coin.


"However bad life may seem, there is always something you can do, and succeed at. While there is life, there is hope."
- Stephen Hawking


                                                                                                                                     

Le Loup

 

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