dimanche 20 septembre 2015

Mamma mia !



    Dans la vie, je suis plutôt du genre à croquer tous les films qui passent à ma portée et comme le quotidien est bien rempli et pas toujours joyeux, j’ai eu tendance ces dernières années à me diriger vers les films courts qui promettent de longues minutes de rire. J’ai vu de tout ! Du plus nul au meilleur, j’ai fini par agrandir peu à peu ma liste de « feel good movie ».


Mamma Mia ! c’est l’histoire de Sophie (Amanda Seyfried) qui à seulement 20 ans décide de se marier entourée de toute sa famille et de ses amis sur l’île grecque où elle vit, rien que de très banal en somme. Oui mais voilà, la demoiselle ignore totalement qui est son père puisque sa mère, Donna, n’a pas jugé bon de lui transmettre l’information. L’histoire démarre lorsque Sophie, à la veille de son mariage, retrouve ses deux amies arrivant du continent et leur révèle, très excitée, qu’elle est tombée sur le journal intime de sa mère datant de l’époque de sa conception. Celui-ci lui révèle qu’elle n’a pas non un père, mais trois possibles. Persuadée qu’elle reconnaîtra son géniteur dès qu’elle le verra, Sophie invite les trois en secret, au grand damne de sa mère !

    Alors oui comme ça on dirait que c’est une énième comédie un peu bateau comment tant d'autres et pas très prometteuse malgré le casting, mais comme vous je suis complètement tombée dans le panneau lorsqu’il y a quelques années j’ai lancé le film. Bien sûr, si vous cherchez une œuvre qui parle des problèmes épineux de notre société, il vaut peut-être mieux que vous passiez votre chemin, cependant ce film a la capacité incroyable de mettre du baume au cœur de ses spectateurs.  Le synopsis n’a rien de très originale mais la réalisatrice parvient à en faire un film plutôt dynamique où les personnages se retrouvent tour à tour dans des situations plus gênantes les unes que les autres. 


   Dès les premières minutes, les chansons si connues d’ABBA (oui enfin, à condition d’être né avant les années 2000) résonnent à nos oreilles et l'ensemble des personnages met la main à la pâte pour nous les faire (re)découvrir. Tous sont très attachants et on ne peut pas s’empêcher de se trémousser sur notre chaise en entendant Dancing Queen ou Mamma mia. Plus qu’une comédie musicale pleine de bonne humeur et de lumière, c’est surtout une formidable histoire d’amitié entre trois femmes, jouées avec beaucoup d’humour par Meryl Streep, Julie Walters et Christine Baranski, alias Donna, Rosie et Tania. Toutes les trois sont très différentes mais forment un trio explosif. Ne vous attendez pas à de l'eau de rose dans cette oeuvre, et c'est bien là qu'est toute la force de Mamma Mia ! C'est une ode aux femmes fortes où les hommes ne sont relégués qu'en second plan, parfois utiles certes, mais certainement pas indispensables !


   Et que dire de Meryl Streep qui nous charme du début à la fin ! Elle tient le premier rôle dans cette histoire haute en couleur et y est absolument parfaite, prouvant à tous que malgré ses 3 Oscars et 8 Golden Globes, qu'elle ne fait pas seulement des rôles de composition sérieux, mais qu’elle est aussi capable de se laisser aller pour le plaisir des spectateurs. Tous les autres acteurs sont également bons, et je me réserve le droit de parler de Colin Firth (auquel je voue un amour sans borne) qui a l’habitude de balancer entre les films d’auteurs et ceux un peu kitsch comme celui-ci et qui prend visiblement plaisir à jouer.


Evidemment, tout le monde n’aime pas les films au scénario minimaliste, mais ça fait tellement de bien de se laisser aller parfois à danser et chanter dans son salon. Alors Mamma Mia ! on en prend, on en reprend et comme on est gourmande et que les comédies musicales ça ne fait pas grossir, on en redemande une fois que c’est terminé ! 


Le chat 

dimanche 6 septembre 2015

Une merveilleuse histoire du temps

                                            Il y a les films d’un soir et les films d’une vie.

The Theory of Everything ou Une merveilleuse histoire du temps est tel que son nom l’indique. Oui, c’est une merveilleuse histoire du temps. Je dirais même celle d’un homme qui a déjoué les lois du temps, qui a déjoué la science, qui a déjoué la maladie et ne cesse de se battre. Stephen Hawking, ce génie comme on n’en trouve plus. Cet homme qui a défié tous les pronostics à son sujet. C’est aussi l’histoire d’une femme qui est longtemps restée à ses côtés, avec force et courage. Et quelle femme ! Vraiment, Jane Wilde est une femme extraordinaire. Ses sacrifices et sa force m’ont bluffée tout le long de mon visionnage.


Il n’y a pas de fausse note dans Une merveilleuse histoire du temps. Tout est esthétique. J’aime l’idée de tous ces filtres qui donnent une atmosphère unique. La façon de filmer m’a également plu. J’ai adoré ces gros plans qui apportent une douceur incroyable. C’est comme caresser un chaton, c’est tout doux. Et la musique, quelle merveille ! Elle rend chaque moment plus intense, comme pour nous rappeler que chaque seconde importe dans la vie.

Pour moi, Une merveilleuse histoire du temps fût une aventure. Celle d’une vie. Les années passent mais aucun repère temporel n’est donné. C’est ingénieux. Peu nous importe combien d’années sont gagnées, la vie c’est au jour le jour. Bien sûr, leur vie a son lot de difficultés mais si le père de Stephen défend amèrement au début du film que ce combat contre la maladie ne sera que défaite pour tous, ceci est contrebalancé par cette merveilleuse et poignante conclusion de Stephen : « Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir ». Il en est la preuve humaine.      

Le couple Felicity Jones et Eddie Redmayne m’a convaincue du début à la fin. Leur prestation est à la hauteur de mes attentes. Je les aimais déjà avant ce film mais là je dois dire qu’ils m’ont tous les deux soufflée. Particulièrement Eddie Redmayne car la tâche devait être d’autant plus difficile qu’il fallait reproduire correctement les symptômes de la maladie. Je l’ai trouvé plus vrai que nature en Stephen Hawking, bien que son joli minois ait fini par me manquer dans la deuxième moitié du film.



Que dire, pour conclure ? Eddie Redmayne, mon petit, tu es un génie !             
Et plus sérieusement, je le répète, le titre parle de lui-même. C’est un film merveilleux, qui parle de la complexité et de l’ironie du temps. Mais surtout d’un homme qui sait en parler mieux que quiconque.
C’est une vraie leçon de vie car Stephen Hawking a aujourd’hui soixante-douze ans. Ça en bouche un coin.


"However bad life may seem, there is always something you can do, and succeed at. While there is life, there is hope."
- Stephen Hawking


                                                                                                                                     

Le Loup

 

vendredi 4 septembre 2015

Pandora Hearts


        Pour un premier article, choisissons un domaine dans lequel je suis plutôt… à l’aise disons. Il s’agit du manga, pour la toute petite histoire ça m’a pris il y a environ 10 ans avec Tokyo Mew Mew et ça ne m’est jamais passé (au désespoir de certains membres de ma famille).
Mais ce n’est pas de ce manga dont nous allons parler aujourd’hui, mais d’une série dont il manque seulement 2 volumes à ce jour : Pandora Hearts.

Général
        Pour tout vous dire, il s’agit d’une de mes séries préférées. Elle sera en 24 volumes, comptera 3 fanbook détaillant les personnages et 2 artbooks (avec de très très beaux dessins). Pandora Hearts (que je vais abréger PH par la suite) est dessiné et scénarisé par Jun Mochizuki. En quelques mots, il s’agit d’un univers fantastique faisant intervenir quelques éléments d’Alice au pays des merveilles.

Résumé
        Dans ce manga nous suivons les aventures d’Oz, un jeune garçon, qui, le jour de son anniversaire se retrouve précipité dans un monde parallèle -ressemblant plutôt au fond des égouts qu’à Tahiti- par les Baskerville pour avoir commis le crime d’exister. Dans ce monde, l’Abysse, il fait la connaissance d’Alice qui l’aidera à retourner chez lui grâce à un pacte et en lui promettant de l’aider à recouvrer la mémoire. 
Une fois chez lui il fait la connaissance de Pandora, une association dont les membres sont des contractants, c’est à dire des personnes ayant fait un pacte avec une créature de l’Abysse.

Je ne vous en dirai pas plus pour être sûre de ne rien spoiler, et pour vous ouvrir un peu plus l’appétit, j’espère, voici mon avis:

Avis

          Les + : PH possède une histoire très complète et bien ficelée : c’est simple si Jun vous donne gentiment la réponse à une de vos questions, elle en soulève 3 autres en même temps et l’intrigue est loin d’être prévisible. 
De plus les personnages sont particulièrement attachant et ont, pour la plupart une évolution intéressante hormis les quelques personnages « plantes vertes ».
Un dessin qui dès le début de la série est épuré, très lisible un vrai régal pour vos yeux.

          Les - : Question très difficile, j’aime tellement ce manga qu’il est dur de lui trouver des défauts, peut être son rythme de parution un peu lent pour ceux qui ont suivit la série depuis le début mais à part ça…

         Globalement PH est un manga très immersif qui nous fait passer par toutes sortes de sentiments et arrive à nous impliquer réellement. Bien que possédant de nombreux personnages, ils sont tous assez développés, facilement identifiables et aucun ne laisse totalement indifférent.
Si vous recherchez une lecture à la fois surprenante dans un univers fantastique, n’hésitez plus : plongez dans le monde de Pandora Hearts. 

          Merci de m’avoir lue, j’attends vos retours sur l’article avec impatience. N’hésitez pas à me proposer des séries sur lesquelles vous voudriez connaître mon avis. 

Sur ce à bientôt, certainement pour une autre série de manga ou une fiche auteur.




 
La licorne