Parmi les films que je lance sans conviction, il y a ceux qui me surprennent agréablement. Et il y a ceux qui me font me demander : qu'est-ce qui m'a pris autant de temps pour le regarder?
The Perks of being a Wallflower, maladroitement traduit par Le Monde de Charlie est de ces derniers.
The Perks of being a Wallflower, maladroitement traduit par Le Monde de Charlie est de ces derniers.
C'est l'histoire de Charlie (Logan Lerman), ce garçon trop discret et bon en classe qui entre en première année de lycée. Charlie, c'est le genre à se faire prêter des livres par son professeur de littérature, Charlie est bizarre, Charlie est un loser, il ne rentre pas dans le moule. Bref, il est invisible. C'est alors qu'il fait la rencontre de Patrick (Ezra Miller) et Sam (Emma Watson) qui l'initient à leur conception de la vraie vie.
J'écris cet article juste après avoir regardé à nouveau le film, afin de bien m'en imprégner. Et une fois de plus, je n'en sors pas indemne.
Si de premier abord, on peut penser que ce film est un énième film pour ado dénué de tout intérêt, on se prend une énorme claque lorsque le générique de fin commence. Le Monde de Charlie passe en réalité un message bien plus fort (je dis un mais en fait c'est plusieurs).
Le choix de la narration à la première personne est souvent le choix le plus facile lorsqu'il s'agit d'adapter un roman à l'écran, mais ici, c'est un vrai régal. Les pensées de Charlie sont pleines de sens et de vérité, si bien que j'aurais envie de citer la moitié du film tellement tout ce qui est dit est vrai et mémorable. Dès le départ, le film s'ouvre sur Charlie. La façon légère dont il raconte des problèmes sérieux amène un contraste particulièrement marquant. Et c'est d'ailleurs l'un des points forts du film, être constamment dans la tête de Charlie.
Le film s'intéresse à énormément d'aspects, des plus simples aux plus dérangeants, en prenant pour fil conducteur le passage à l'âge adulte. Si Charlie vient de débuter le lycée, ses amis le terminent et s'apprêtent à vivre une nouvelle vie. Mais le plus important voyage dont parle le film est celui vers l'acceptation de soi-même et les difficultés à traverser pour y parvenir. J'ai aimé qu'à travers Charlie on suive différents parcours, différentes angoisses et les moyens employés par chacun des protagonistes afin de les surmonter : entre insouciance et mutisme.



"This one moment when you know you're not a sad story [...] And in that moment, I swear, we are infinite"

"Write about us"
Il en va de même pour Patrick, joué par Ezra Miller. Son insouciance excessive apparaît très rapidement comme un prétexte derrière laquelle se cache un problème plus profond. Comme ce que la plupart des gens font finalement. Certes, ça ne résout pas le problème mais je trouve que ça a quelque chose d'admirable. Patrick est finalement, je pense, le plus fort psychologiquement parce qu'il a une manière de surmonter les choses tout à fait grandiose.
En ce sens, l'amitié qui relie Charlie à Sam et Patrick, dans toute son absurdité, est en fait plutôt logique. Malgré les différences apparentes, ils sont extrêmement semblables et leur amitié m'a touchée.
Le film en lui-même est touchant. Je ne verse pas de larmes à la fin de celui-ci malgré mon émotivité assez impressionnante mais pas loin en tout cas. Si je reste en suspends quelques minutes pendant le générique de fin, c'est toujours très bon signe.
C'est d'ailleurs pour ça que dès que j'en ai la possibilité (et que j'ai fini les Jane Austen et Agatha Christie que j'ai en retard), j'achète ce livre pour le lire. Et si vous n'avez pas encore vu ce film, je vous conseille de vous plonger dedans sans plus attendre.
Le film en lui-même est touchant. Je ne verse pas de larmes à la fin de celui-ci malgré mon émotivité assez impressionnante mais pas loin en tout cas. Si je reste en suspends quelques minutes pendant le générique de fin, c'est toujours très bon signe.
C'est d'ailleurs pour ça que dès que j'en ai la possibilité (et que j'ai fini les Jane Austen et Agatha Christie que j'ai en retard), j'achète ce livre pour le lire. Et si vous n'avez pas encore vu ce film, je vous conseille de vous plonger dedans sans plus attendre.
"We can't choose where we come from but we can choose where we go from there"
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